
Les artistes de la résidence « Croquer les Fougères » vous ont donné rendez-vous à du 14 au 17 juin au fort de Douaumont près de Verdun pour un série de représentations. Poésie, musique et danse ont étés au menu de ces quatre jours riches en expérience. Deux expositions peuvent toujours être visites jusqu’au 31 août aux heures d’ouverture du fort.

Les spectateurs ont alors étés emportés dans un parcours au sein du fort, assistant par étapes aux différentes installations et performances des artistes. Ceux-ci ont pu alors découvrir le Fort sous un autre aspect : beaucoup plus naturel et apaisant. Il était question du lieu en lui-même et de la capacité qu’a la nature à reprendre ses droits sur ce géant de pierres et de béton.
La poésie d’Emmanuelle Pellegrini s’est diffusée le long de la tourelle. La forme circulaire de la pièce trompait l’auditeur qui ne pouvait deviner d’où provenait cette voix percutante. La caméra obscura à fait entrer la lumière de l’extérieur à l’intérieur, permettant aux deux danseuses (Emilie Borgo, Céline Larrère) d’être à deux endroits à la fois, sous le regard médusé des spectateurs.
Laurence Lenhard était bien évidemment présente tout au long des visites afin d’apporter des explications concrètes sur les installations et faire la lumière sur le point de vu abordé lors de cette visite.
Enfin, les visiteurs ont étés conduit à l’endroit du fort où Lee Patterson avait installé ses instruments composés d’une centaine de boîtes de conserve. Les boîtes retentissaient au gré des gouttes d’eau partout présentes dans le fort. Elisabeth Flunger a joué avec ces gouttes, son tambour rebondissant sur les murs, tantôt douces, tantôt fortes.