Des mondes

Une production JEANNE SIMONE
De et avec Laure Terrier (chorégraphie) et Benoit Cancoin (musique)

© Anne Cécile Paredes

Duo danse et contrebasse tout terrain

Le 23 juin au groupe scolaire « Les Coutiats » à Saint-Maurice-Sous-Les-Côtes
Le 24 juin au Collège « Louise Michelle » à Etain
Le 25 juin à Metz, plusieurs représentations en collaboration avec l’association Fragm/ent :
11h30 Bar Le Piaf / 15h00 Disquaire La Face Cachée / 17h30 Friperie Moules Fripes / 19h00 Librairie Autour du Monde

Représentations tout public pour tout espace privé
DES MONDES, c’est un homme, une femme, une contrebasse, dans le lieu de vie ordinaire de ceux qui deviennent spectateurs. Ce duo danse et musique s’immisce dans la quotidienneté qu’il va transformer et mettre en résonance l’espace d’une représentation, donnant à lire le lieu et la situation avec un œil poétique, musical, chorégraphique et ludique.
DES MONDES se recrée à chaque représentation, en relation étroite avec le lieu investi : salles de classe, jardin potager, bar PMU, chez l’habitant, bureau de poste…

Représentations à l’école
DES MONDES, est un spectacle tout terrain, que nous déclinons spécifiquement en milieu scolaire. La danseuse et le contrebassiste investissent l’espace de la classe et jouent avec les usages de ce lieu codifié, pour en réinventer les possibles poétiques, ludiques, chorégraphiques et musicaux.
DES MONDES se recrée à chaque représentation, en relation étroite avec la spécificité de la classe autant qu’avec la relation qui s’invente avec les enfants en présence.

A l’école…

Au collège…

A Metz

La Danse Planétaire

Ce sont deux projets fédérateurs (DAAC/DRAC & Région Grand Est) qui représentent la continuité de « l’Archipel du bien-être » impulsé au groupe scolaire Saint-Anne en 2021.
De mars à juin 2022.
Au programme pour cette année 2022 : la danse planétaire d’Anna Halprin avec les chorégraphe Nathalie Chazeau, Emilie Borgo & Adama Sanogo et deux écoles du groupe scolaire : le Lycée (avec les secondes) et les élèves de CM1/CE2 de l’école primaire.

affiche 2019
Festival Densités – 2021
Édition #27

• Duo (FR, IN) : Perrine Bourel (violon), Mosin Kawa (tablas, chant) •  Duo (FR) : Guylaine Cosseron (voix), Emmanuel Lalande (électronique) •  Sport et Divertissement (FR) : Michel Deltruc (percussions), Alfred Spirli (percussions), Thierry Madiot (trompe), Karim Sebbar (mouvement) •  Solo (FR) : Pascale Berthelot (piano) •  Feral Bands (FR) : Pali Meursault & Nicolas Montgermont (électronique) •  Sur les Chemins (FR) : Nathalie Chazeau, Nicolas Hubert, Nicolas Lanier, Sarah Grandjean (danse), Camille Perrin (corps, contrebasse) • Solo (UK) : Lee Patterson (objets, électronique) • Duo (FR) : Jean-Luc Cappozzo (trompette), Joëlle Léandre (contrebasse) •  Spinoza in China (FR) : Benoît Cancoin (contrebasse), Marc Perrin (texte) •  Mopcut (USA, FR, AT) : Audrey Chen (voix), Julien Desprez (guitare), Lukas Koenig (batterie) •  Les Voix Magnétiques (FR) : Jérôme Noetinger, Anne-Julie Rollet (revox), Mat Pogo, Anne-Laure Pigache (voix), Pascal Thollet (diffusion et traitement sonore) •  Ersilia (IT) : Alvise Sinivia (cadres de piano) • SteDaJoDa (DE, CH) : Stefan Scheib (contrebasse), Johannes Schmitz (guitare), Daniel Studer (contrebasse), Marius Buck (batterie) • L’Étrangleuse (FR) : Léo Dumont (percussions), Maël Salètes (guitare), Mélanie Virot (harpe) • Lectures fragmentées de Cage (FR) : Hélène Géhin (lecture)

L’ORIGINE D’OSMONDE

Pôle Culturel de Fresnes-en-Woëvre
Du 12 au 16 novembre.

Une création 2021 pour jeune public
Danse / Musique / Poésie sonore
Compagnie Passaros, coproduction Vu D’un Oeuf et CCR Ambronay.

« Une petite fougère germe et se déploie, pendant qu’un petit humain se fabrique. Ils évoluent ensemble, jouent, s’enroulent et dialoguent aux sons de la harpe et de la nature. Un univers poétique, ludique et sensoriel se déplie… »

Émilie Borgo, conception, chorégraphie et interprétation
Mélanie Virot, création musicale et interprétation (harpe)
Claude Husson, régie et création lumière
Emmanuelle Pellegrini, création textes et poésie sonore


Retour en images sur la 27éme édition de Densités

Un grand merci au public et à toutes les personnes qui ont contribué à faire de cette édition un magnifique succès. A l’année prochaine pour de nouvelles aventures.

Crédit photo : © Jean-Claude Sarrasin

Crédit photo : Vu D’un Oeuf

Crédit photo : Pascal Thollet

Vous avez été nombreux à nous écrire suite à l’annulation de la 26ème édition, nous tenions à vous rendre hommage en les compilant dans ce petit document.
Merci encore !

FESTIVAL DENSITÉS, La triste nouvelle…

La préfecture a décidé et nous n’y pouvons rien.
Juste aux portes de notre 26° voyage voilà le festival Densités échoué.

Laissant sur le rivage 40 artistes, une restauratrice et 7 techniciens dans l’incapacité de faire à nouveau résonner l’espace.
Laissant une équipe de 3 plasticiens privés de leurs pinceaux.
Laissant 2 permanents et 1 service civique privés de leur travail.
Laissant 1 Présidente, 1 Conseil d’Administration et plus de 30 bénévoles sans autre solution que l’impuissance.

Et toute l’économie locale sur le carreau : les maraîchers, brasseurs et viticulteurs bio, le boucher, le loueur de matériel, les gîtes et Hôtels réservés pour les artistes et par le public, la Vida Locale et le Café Chez Monique à Fresnes …
Et le public bien sûr encore privé d’une occasion de goûter l’art, la beauté, le plaisir d’être ensemble. Les mots nous manquent.

Cette année, le festival devait accueillir :
Hysterrae : Cinzia Marzo, Silvia Gallone, Irene Lungo & Shadi Fathi / KrCi : Loris Binot & Emilie Skriejl invitent Le Quan Ninh / Couac : Heddy Boubaker & Sébastien Lespinasse / Satellites : Patricia Bosshard , Jasmine Morand & Dragos Tara / Osoresan (Mount of Fear) : Natacha Nisic / Little Tighter : Claire Bergerault & Fred Jouanlong / L’autour aux points du jour : Noorg (Loic Guénin, Eric Brochard) / Solo : Anthony Pateras / Trio : Sophie Agnel, Joke Lanz, Michael Vatcher / Solo : Will Guthrie / Dustbreeders : Yves Botz, Thierry Delles, Michel Henritzi, Visibles / Invisibles : Emilie Borgo, Xavier Saïki / Duo : Terrie Hessels, Andy Moor / Duo : Pascal Marzan, Pascale Gille / Tumult : Arnaud Rivière, Mario De Vega / Los Amargados : Petr Vrba, George Cremaschi / We use cookies & al : Simon Henocq, Romain Al. Exposition « Bonne nouvelle » : Marie Bouchacourt, Benoit Carpentier et Sarah D’Haeyer / « Fougères sensibles » relaxation (E. Borgo, L. Lenhard) / l’hôtesse ou bergère : HélèneA…

Présentation
Chercheur, le festival Densités a pour caractéristique d’être à l’affut des tendances les plus actuelles de la création d’aujourd’hui. Le souci de la direction artistique est donc de proposer des découvertes du monde entier, d’ouvrir un espace pour les plus jeunes artistes de la scène française et internationale, de découvrir chaque année l’œuvre d’un compositeur de musique électroacoustique, et de mettre un accent sur l’interdisciplinarité, les performances, la poésie. Cette programmation dense d’environ 20 spectacles sur trois jours prend aussi en compte la situation en territoire rural en proposant un accueil et une convivialité non feintes, pour bénéficier aux gens venus de loin, comme au public local.

rue

 

 

Vendredi 23 octobre

Pendant tout le festival

BONNE NOUVELLE
Exposition des œuvres de Marie Bouchacourt , Vincent Carpentier et Sarah D’Haeyer.
Enfin peut-on dire ! En effet, l’équipe, qui assure avec brio, talent et humour chaque année depuis longtemps la décoration du festival et réalisent aussi des ateliers artistiques à Vu D’un Oeuf, propose pour la première fois une exposition collective. Les trois artistes bien différents ont un thème commun qui sonne déjà comme un bain de jouvence… Avec « Bonne nouvelle » c’est certain, on va pouvoir se rincer l’oeil !

HélèneA
Mais qui est-elle ? Hôtesse ou bergère, HélèneA va nous accompagner pour ce festival au gré des changements d’espaces proposés. Et ce, en toute sécurité ! Au fil d’un parcours poétique et inspiré, celui du festival, HélèneA n’hésitera pas à ajouter, parfois, quelques mots de son cru.


Ouverture des portes à 20h-

POLE CULTUREL
(HYSTERRAE)
Voix (+ flute, accordéon……) Cintia Marzo, Sivia Gallone, Irene Lungo
Tar, Daf, Shadi Fathi
Pour commencer un festival spécial sous de bons auspices, il fallait des chants de guérison, des chants d’invocation à la terre nourricière, cette terre qui est notre bien le plus précieux. Quoi de mieux que quatre femmes formidables ? Percussionniste passionnée, femme de talent et de passion, Shadi Fathi porte en son cœur et sur le bout de tous ses doigts la nécessité de la musique sans frontière. Elle partage ici avec des chanteuses venues des Pouilles (très loin, au sud de l’ITALIE) des chants polyphoniques, des mélodies hypnotiques, et des rythmiques ancestrales pour enivrer les âmes ! De la vallée de l’Itria à l’Iran, l’énergie vivement tellurique de ce quatuor nous saisit.


(TRIO) Krči invite…
Piano préparé Loris Binot
Accordéon
Emilie Škrijelj
Percussions
Lê Quan Ninh
Issu du collectif Azeotropes, le duo Krči réunit Loris Binot et Emilie Škrijelj, musiciens complices depuis une dizaine d’années. Ils détournent leursinstruments pour en extraire des formes abstraites, sensibles etrugueuses. C’est en novembre 2019 qu’ils invitent le percussionniste Lê Quan Ninh pour un premier concert en trio dont l’engagement et la subtilité résonnent encore. Un véritable trio est né. Pendant le confinement, ils réalisent une correspondance de plusieurs mois qu’ils réunissent dans le disque Distant Numbers, sorti en août 2020 sur le nouveau label eux sæm. Les voilà déconfinés pour le bonheur de nos oreilles.

(SATELITTES)
Violon performance Patricia Bosshard
Programmation son Dragos Tara
Chorégraphie Jasmine Morand

SATELLITES est une situation (une partition ? Une chorégraphie?) inventée pour une violoniste et un public. Tout le travail de Patricia Bosshard en solo ou dans des ensembles est motivé par la question de la qualité de l’écoute.
Alors la voici vétue de capteurs sensoriels et de hauts-parleurs, déambulant parmi le public qui vit le son au plus près. Les mouvements effectués, leurs conséquences sur la respiration, la tension des muscles ou les battements du coeur, viennent perturber le son du violon, et apporter à la performance une part d’aléatoire. Voilà une expérience certes singulière de l’espace mais surtout très subtile et délicate.

Samedi 24 octobre


14h
* Rencontre Cinéma
(OSORESAN/Mount of fear)
Natacha Nisic

A la rencontre de Nakamura Take, la dernière Itako, shamane aveugle du Japon, Natacha Nisic et l’historien Ken Daimaru dressent une fresque onirique sur les héritages culturels et leur fonction dans les lieux touchés par la catastrophe. Reprenant la dimension mythique des pièces de théâtre japonaises, ils tissent légendes et récits documentaires. Le désir de faire la paix avec les morts motive chacun de ceux qui rendent visite à une Itako. Comment faire la paix avec l’héritage de la catastrophe? En faisant ce voyage jusqu’à Osoresan, nous avons découvert une femme touchante, souriante et ouverte. Nous avons réalisé que Take Nakamura est un monument de l’histoire du Japon. Très précieux, rare et fragile. Un peu de notre humanité.A propos de la cinéaste
Le travail de Natacha Nisic explore la relation invisible entre les images, l’interprétation, le rituel et la mémoire. Son travail questionne la nature de l’image à travers différents médias : Super 8, 16MM, vidéo, images virtuelles, photographie et dessin. Elle expose abondamment autour du monde. Elle réalise pour Arte La Lucarne « le Ciel d’Andrea » (2014) ainsi que « Plutôt Mourir que Mourir »(2017) sur la Première guerre mondiale. Elle a réalisé le mémorial des Enfants au mémorial de la Shoah et travaille sur les questions de représentation des violences extrêmes.


* (SOLO)
Batterie Will Guthrie
Will Guthrie n’est pas un musicien s’embarrassant des frontières. Australien installé à Nantes, son parcours est en mouvement perpétuel entre le rock, le jazz, l’improvisation avec un jeu de batterie à la fois brut et érudit, simple et complexe : car il nous donne à entendre non de la technique mais de la musique libre et profondément inventive.


* (LOS AMARGADOS)

Electronique, trompette Petr Vrba
Electronique, contrebasse George Cremaschi

Depuis 2011 les Los Amargados travaillent en duo. Ils font vivre une scène musicale passionnante à Prague et en République Tchèque en conviant notamment des invités de toute l’Europe (de Xavier Charles à Thomas Lehn, de Jérôme Noetinger à Mickaël Zerang). Construction, superposition et décomposition de structures sont les bases de leur impressionnant vocabulaire sonore jouant en permanence entre minimal et maximal, flirtant et épousant le langage del’électroacoustique.

18h31 L’autour au point du jour COUCHER DU SOLEIL
ZONE HUMIDE FRESNES EN WOEVRE
NOORG (Eric Brochard/ Loic Guénin)
Electronique
N’aurions nous pas besoin de nous retrouver au cœur de la nature ? Alors rendez-vous au coucher du soleil à 18h31 le 24 octobre et au lever du soleil à 8h31 le 25 octobre avec les NOORG au bord du Longeau. Ces complices de longue date jouent aux frontières de multiples univers musicaux. Eric Brochard et Loic Guénin sculptent surtout les matières en tissant une toile complexe à partir d’un seul et unique fil. Une chance superbe de se replonger au fil des jours (et de l’eau).

21h

(RENCONTRE )
Guitare Pascal Marzan

Danse Pascale Gille
Il joue et elle danse. Ils ne se connaissent pas mais pourtant vont se mettre en jeu sur le parquet de Densités.Pascal Marzan vit à Londres où il joue régulièrement depuis de nombreuses années en duo et ensembles avec John Russell, Steve Beresford, Phil Durrant ainsi qu’avec les saxophonistes John Butcher et Ivo Perelman, Urs Leimgruber…. Pascale Gille formée aux nouvelles danses et aux techniques somatiques a plongé dans l’art de la performance depuis sa collaboration avec Lisa Nelson et invente des partitions d’attention à interpréter. Voilà deux artistes réunis pour le plaisir de croiser de beaux gestes.

(TRIO)
Piano Sophie Agnel

Electronique Joke Lanz
Batterie
Michael Vatcher
Entre ces trois musiciens naviguant sur les plus grandes scènes expérimentales internationales y aurait-il plus d’une similitude ? Pour répondre à la question, la pianiste Sophie Agnel a imaginé en 2016 cette rencontre avec le batteur américain Michael Vatcher (The Ex, 4 Walls) et le musicien suisse Joke Lanz (Sudden Infant), pionnier de la scène indépendante électronique. Textures sonores, relation très corporelle à l’instrument et par-dessus tout goût immodéré pour les tensions et les dynamiques sonores animent ces trois musiciens. Tensions et sursauts nous font vivre un moment musical époustouflant !

(COUAC)
Basse
Heddy Boubaker Basse
Voix
Sébastien Lespinasse
Duo vibratif & performatoire c’est sur : les deux oiseaux rares de COUAC n’en finissent pas de nous faire grincer de rire et rire en grinçant ? Le poète Sébastien Lespinasse défait les identités, marche sur la crise, bruisse le quotidien à pleine bouche pendant que Heddy Boubaker se joue d’une basse électrogène avec la simplicité, la philosophie et le bonheur de faire musique de tout qui le caractérise.

(DUSTBREEDERS)
Guitare, mange-disque Yves botz
Guitare Thierry Delles
Guitare Michel Henritzi

Groupe mythique qui n’a jamais splité, groupe sans concession qui a toujours bruité, défenseurs ardents du mange-disque en plein ère numérique, les Dustbreeders mettent en avant le brut et le décapant. Qu’ils soient accompagnés du must de l’expérimental nippon (Junko, Hijokaidan, Keiji Haino) et international (Sonic Youth, Borbetomagus, Sister Iodine) ou seuls cela vaut toujours le coup de rencontrer ces dangereux activistes de la noise.