L’ARCHIPEL DU BIEN-ÊTRE

Du 18 au 22 octobre au groupe scolaire Saint-Anne (Verdun)

Avec Emilie Borgo (danseuse, chorégraphe), Xavier Charles (musicien), Laurence Lenhard (naturopathe), Pauline Pancher (coach bien-être), Emmanuelle Pellegrini (poète), Xavier Saiki (musicien)

Une semaine d’intervention au groupe scolaire dans le cadre d’un projet « bien-être » impulsé par Laurence Lenhard & Pauline Pancher. Cette semaine, l’association Vu D’un Oeuf est intervenue auprès des élèves de la maternelle au BTS, dans chaque classe (!) afin de proposer des exercices de corps, de danse, d’expression orale, de sons… Une semaine intense, riche en émotion où l’on a pu offrir de la parole, des gestes et des clés de dialogues aux enfants et aux enseignants.

Quelques temps forts :
– Mardi 19 : Performance avec Emilie Borgo & Emmanuelle Pellegrini dans la cour de récréation (bande papier calque, écriture, mouvement)

– Mercredi 20 : Petit concert dansé (clarinette, guitare préparée, poésie sonore, danse) pour et avec les 90 élèves de seconde. Avec Emilie Borgo (danse, exercices corporels), Xavier Charles (clarinette),

– Vendredi 22 : Diffusion de la création sonore réalisée par Xavier Saiki et les terminales dans les couloirs du Lycée & performance pour tisser des liens par Emmanuelle Pellegrini (fils de laine dans l’espace).

TOUS LES OISEAUX

Un projet danse, écriture et arts plastiques
Artistes : Emilie Borgo (chorégraphe, danseuse), Carolina Fonseca (plasticienne) et Emmanuelle Pellegrini (poète, écrivain)
Avec les petites sections de l’école maternelle « Les Rocandolles » de Fresnes-en-Woëvre, les maternelles de Thillot-sous-les-côtes, les CP d’Hannonville-sous-les-côtes, les CE1/CM2 de l’école de Fresnes-en-Woëvre, le RAM « Les Lucioles » et la Crèche « Les ptits loups ».
avec le soutien logistique de BLIIIDA.

Pour ce projet, nous avons rencontré les enfants du territoire par le biais de petits rendez-vous avec les artistes.
Des rendez-vous où l’on a fait de la danse, de la musique, où l’on a raconté des histoires, inventé des chansons …
Des ombres de plumes à travers un papier transparent, des massages sonores, de doux obstacles remplis de plumes où il faut y tremper le pied, des labyrinthes de papier, des sons d’oiseaux, des sons d’enfants, des mobiles suspendus, de la musique, des objets qui font des bruits étonnants… on pourra s’y perdre, y danser, s’y cacher, s’y lover ou tout simplement y déambuler en jouant avec les ombres, des matières que l’on pourra toucher, des sons à écouter ou des massages à se faire prodiguer.

Ce parcours sensoriel, véritable production d’artiste aura pour visée de rappeler aux enfants tout l’univers parcouru lors des rendez-vous. Il s’agira de basculer du côté du rêve grâce au savoir-faire et à l’imaginaire de l’artiste, qui par le biais de différents objets/matériaux aura créé un parcours à leur échelle.

Ce projet a donné lieu à une exposition et un livre.

OÙ SONT LES COSMONAUTES ?


Un projet danse et arts plastiques
Artistes : Benoît Carpentier (plasticien) et Pascale Gille (chorégraphe, danseuse)
Avec les CP et CM1 de l’école publique « Maginot » à Belleville-sur-Meuse

Projet : à la croisée des gestes et des traces 

La danse et la peinture sont pour nous deux médiums propices et complémentaires pour questionner l’acte créatif contemporain. Dans nos propositions, l’un comme l’autre met le corps en action et permet ainsi à l’enfant d’éprouver sa physicalité, son ressenti et de se familiariser à la création d’images corporelles et picturales en lien direct avec ce qu’il vit. 

Tout en développant une approche spécifique du médium à travers le plaisir et la stimulation, l’enfant se retrouve aux confins du geste tracé, du mouvement qui produit du pictural et d’un acte plastique qui révèle une physicalité chorégraphique.

Un thème spécifique est choisi préalablement en accord avec la structure d’accueil. Il fait l’objet d’une étude approfondie, il structure l’activité et facilite la transmission de notions et de vocabulaires propre au domaine plastique, chorégraphique et de manière générale au monde de l’art. 
Thème proposé : Où sont les cosmonautes ?

« Dans le haut du ciel, les planètes nous tournent autour. On ne peut les voir que le soir avec un télescope, mais on peut les imaginer de tous temps. Prêts pour le départ, nos fusées vont nous tourner la tête dans les étoiles. »

LE GÉANT ÉPARPILLÉ


Un projet conte & arts plastiques
Artistes : Florie Bel (plasticienne, costumière) et Emmanuelle Pellegrini (poète, écrivain)
Avec les maternelles de l’école publique « Les Courlis » à Stenay

Les enseignants ont émis le souhait de travailler sur le corps dans sa relation avec le modelage et la sculpture. Et en effet, le corps, les émotions, l’expression de soi, la reconnaissance de l’autre sont des thématiques au centre de l’évolution de l’enfant en maternelle notamment dans son rapport aux autres, sa capacité motrice. Mais aussi la capacité à nommer et comprendre les expressions du visage, les sentiments. La proposition faite par les artistes est d’amener au modelage par le récit, le conte et l’imaginaire. Pour ce faire nous avons pensé à un être mythologique omniprésent dans les contes : le géant.

Le corps en présence quand les visages sont masqués
Loin de vouloir axer un atelier artistique sur le thème du « COVID », il nous a semblé important d’axer nos priorités sur ce que peuvent vivre et ressentir les enfants en bas âge dans ce contexte bien particulier. Une certaine physicalité s’est perdue ou du moins complexifiée dans le contexte de la crise sanitaire actuelle… avec le port du masque qui devient quotidien pour de nombreux adultes autour d’eux, les enfants doivent en tout cas réapprendre ou en tout cas intégrer d’autre codes en matière de lien social et de rapport aux autres. Pour certains ils ont même vécu leur première année en classe dans le contexte de la crise sanitaire et du masque. C’est donc un corps morcelé qui se présente à eux où les expressions du visage sont beaucoup plus difficilement perceptibles.
Modeler des fragments, le récit comme unité
Il s’agit en quelque sorte de se réapproprier le corps et tenter d’expliquer l’invisible par le récit et la sculpture. Pour la partie sculpture, il nous a semblé donc tout naturel de pouvoir concilier à nouveau le collectif et la symbolique forte de construire des morceaux de corps tous ensembles. La nécessité étant de parler du corps de manière onirique et sensible, de laisser aller l’imagination pour comprendre l’infiniment petit et l’infiniment grand, parler de ce qui est caché et de ce qui est présent et ainsi détourner le sujet par l’imaginaire et la fiction. Nous avons voulu y apporter la fiction et le conte qui sera le liant entre les classes.
Ecrire une histoire avec les tout-petits nécessite de libérer la parole et d’enrichir l’échange avec l’enfant, c’est pourquoi au vu de la thématique et de la situation que nous vivons tous actuellement, co-construire une histoire collective à toute l’école en laissant la parole et les mots aux enfants nous a semblé vital.

Les enfants ont inventé leur propre histoire du Géant de Stenay et l’ont même réalisé en vrai !