Ateliers 2024



Danser le monde

Avec Ahlam El Morsli et Wajdi Gagui de la Compagnie Col’jam
École Château Moulins à Commercy (55)
Du 06 au 16 février 2024
La danse est un vecteur de lien social entre tou.te.s. Qui que l’on soit, c’est un moyen d’expression de ce que l’on est et de rencontre intime et sincère de l’autre.  Le corps en mouvement exprime notre être au monde et notre relation à celui-ci, danser ensemble nous met en écho avec nos semblables. Dans cette rencontre nous tenterons de nous concentrer sur comment amener chacun et toutes-s à la danse ainsi que du lien entre la danse contemporaine et les danses traditionnelles voire les danses urbaines qui sont les nouvelles formes de danse traditionnelles issues des différentes populations qui forment la France. Quelles relations les formes de danses actuelles et contemporaines entretiennent-elles avec le passé et les traditions ? Comment les chorégraphes d’aujourd’hui s’inspirent de formes traditionnelles, les intègrent, les respectent, les actualisent et les renouvellent ?

danser comme des poissons
dans l’eau !

Avec Emilie Borgo (chorégraphe)
École Edgar Gascon à Haudainville (55)
De mars à mai 2024

Le fleuve et le canal
Une chose est sûre, la Meuse est riche de son histoire. Artère économique dès l’Antiquité, elle n’a eu de cesse de transporter les hommes et les marchandises des siècles durant. Elle joua même un rôle stratégique puisqu’elle fit longtemps figure de frontière, la Meuse est passée par tous les états : commercial, industriel et sidérurgique, en guerre, … Lors des crues, la Meuse sort de son lit pour offrir un paysage inondé. De nombreux affluents sillonnent la plaine alluviale. Les canaux de navigation (Canal de la Marne au Rhin / Canal de l’Est) s’intègre également au réseau hydrographique et il y a parfois des connexions entre Meuse et canal . A Haudainville on retrouve la branche du canal de l’Est et bien sûr le passage du fleuve Meuse. Cette présence de l’Eau en ce début de vallée a donné envie aux enseignants de travailler autour de ce thème, en partant notamment de la découverte de ce patrimoine par les enfants.

L’eau, la vie et le mouvement
L’Eau est flux et reflux, elle se tend, se détend, jaillit, saisit l’élan, gicle, s’essore, rebondit, s’écoule, dégouline en filets, dévale en torrents vrombissant, s’évapore, vide et remplit …Eaux déchaînées ou calmes, nourrissantes ou engloutissantes, fertiles ou stériles, claires ou troubles, fraîches ou saumâtres, bruyantes ou silencieuses/ L’eau et ses propriétés physiques est un élément primordial de la pratique de danse et de performance, en relation au mouvement, au rythme, à l’espace et à la vie elle-même.

Les métaphores sont nombreuses car l’eau est la vie elle-même et la relation au mouvement, au rythme et à l’espace est au fond totalement naturel. Emilie Borgo, danseuse et chorégraphe mais également praticienne de Body-Mind Centering® qui est une pratique qui favorise l’expérience vécue d’une physique des flux et celle d’une base fluide du corps par le mouvement et le toucher.

La Monstrada

Musique et arts plastiques Avec Florie Bel (plasticienne) et Véronique Mougin (pianiste, compositrice)
Groupe scolaire Les Coutiats à Saint Maurice-sous-les-Côtes (55)
De mars à mai 2024

le carnaval et ses monstres
Le carnaval un rituel…
Le Carnaval est une survivance des Bacchanales, Lupercales, Saturnales romaines, des fêtes grecques en l’honneur de Dionysos, des fêtes d’Isis en Égypte ou des Sorts chez les Hébreux. Ces fêtes se rattachaient aux traditions religieuses de la plus haute Antiquité. Elles célébraient le commencement de l’an nouveau et le réveil de la nature. En Europe, le temps du Carnaval est d’une grande richesse folklorique. A cette occasion, les traditions les plus anciennes et les plus étranges réapparaissent. Ces fêtes, issues des rites païens, se sont perpétuées à travers le Moyen-Age et la Renaissance, jusqu’à nos jours. Ces rituels sont peuplés de musiques, de masques et de personnages. Pour ce projet nous évoquerons les géants notamment de Cassel dans le nord de la France (classés monuments historiques depuis 2000) : figures promenées dans les défilés, figures célébrées et inversées du pouvoir tourné en dérision.

* Les monstres des créatures à inventer…
Un défilé ! Chercher son monstre , en groupe ou chacun le sien: regarder, chercher ce qui fait peur,ce qui dérange. Mélanger des choses connues et les assembler et créer des chimères. Changer les formes et les échelles. Fabriquer les têtes de montsres : sculpter avec de l’argile, du papier , de la colle, du tissus et des objets trouvés. Fabriquer des masques ou de grosses têtes

Avoir chacun le sien ou en imaginer à plusieurs, des monstres à plusieurs têtes.

Habiller les corps avec des tissus déchirés, noués Puis le porter, les faire défiler en se transformant soi-même.

* Une musique dans le vent…
Comment créer une musique tous ensemble avec des enfants qui ne sont pour la plupart pas musiciens ? Frapper dans ses mains, marcher en rythme, frotter un objet sur le sol, chanter, siffler, tout ça, c’est faire de la musique ! Nous allons ici proposer avant tout une expérience sensorielle qui commencera par l’écoute de l’environnement sonore : qu’est-ce qu’on entend dans la classe ? Dans la cour ? Dans la rue ? Quels sons peut-on produire avec la main, avec le crayon ? Plus aigu, plus grave, plus fort, plus doux… Quels sons vous évoque telle ou telle image ? Faire de tels jeux sonores met en quelque sorte tout le monde au même niveau, ceux qui sont baignés de musique à la maison comme ceux qui n’en entendent jamais. L’artiste, ensuite, peut partir de ce qui émerge et improviser avec. Nous allons inviter de vrais instruments à vent (récupérés dans nos greniers) ainsi qu’une série d’objets sonores encore à inventorier.

Le défilé des monstres

Musique et arts plastiques Avec Sarah D’Haeyer (plasticienne) et Véronique Mougin (pianiste, compositrice)
A l’école maternelle des Rocandolles à Fresnes en Woëvre (55)
De mars à avril 2024


le monstre un thème universel de la petite enfance

Le monstre est souvent issu de l’imaginaire. Les récits sur les monstres existent depuis la nuit des temps et dans le monde entier. Dans les contes pour enfants, il sert principalement à affronter ses peurs, à accepter les différences. Nous proposons aux enfants un voyages où ils aborderont la sculpture, le chant et l’écriture de chanson pour finir en musique et en mouvement sous forme d’un défilé dans le village. Ils vont être amenés à inventer des paroles et des musiques et d’autre part à imaginer leurs monstres. Qu’est ce qu’un monstre, pourquoi en avons-nous peur et d’où cela vient-il ?Dans sa considération vulgaire, le terme désigne aussi bien les créatures fantastiques que des êtres réels.Le monstre est de manière plus générale un individu qui par certaines de ses caractéristiques propres se démarque de façon significative de ses congénères.Nous allons nous intéresser ici aux monstres imaginaires, ceux des contes.

* Les monstres des créatures à inventer…
Un défilé ! Chercher son monstre , en groupe ou chacun le sien: regarder, chercher ce qui fait peur,ce qui dérange. Mélanger des choses connues et les assembler et créer des chimères. Changer les formes et les échelles. Fabriquer les têtes de montsres : sculpter avec de l’argile, du papier , de la colle, du tissus et des objets trouvés. Fabriquer des masques ou de grosses têtes. Avoir chacun le sien ou en imaginer à plusieurs, des monstres à plusieurs têtes. Habiller les corps avec des tissus déchirés, noués Puis le porter, les faire défiler en se transformant soi-même.

* Une musique dans le vent…
Comment créer une musique tous ensemble avec des enfants qui ne sont pour la plupart pas musiciens ? Frapper dans ses mains, marcher en rythme, frotter un objet sur le sol, chanter, siffler, tout ça, c’est faire de la musique ! Nous allons ici proposer avant tout une expérience sensorielle qui commencera par l’écoute de l’environnement sonore : qu’est-ce qu’on entend dans la classe ? Dans la cour ? Dans la rue ? Quels sons peut-on produire avec la main, avec le crayon ? Plus aigu, plus grave, plus fort, plus doux… Quels sons vous évoque telle ou telle image ? Faire de tels jeux sonores met en quelque sorte tout le monde au même niveau, ceux qui sont baignés de musique à la maison comme ceux qui n’en entendent jamais. L’artiste, ensuite, peut partir de ce qui émerge et improviser avec. Nous allons inviter de vrais instruments à vent (récupérés dans nos greniers) ainsi qu’une série d’objets sonores encore à inventorier.

Des machines à danser

Musique, danse et arts plastiques Avec Jeranium (plasticien) et Ahlam El Morsli (chorégraphe)
A l’école Pablo Picasso à Jarny (54) en co-réalisation avec la Compagnie du Jarnisy/Maison d’Elsa
Avril 2024

Ce projet initié permettra aux 63 élèves des classes de CP/CE1/CE2/ CM1/CM2 de l’école Pablo Picasso d’aborder la danse à travers les arts plastiques.
Ce projet entre dans le cadre du parcours artistique de l’élève élaboré dans le projet d’école et permettra de construire un véritable parcours d’éducation artistique pour les élèves qui conjugueront des connaissances autour de la danse et de son évolution au cours du temps, des pratiques artistiques autour de la danse improvisée et des rencontres avec des danseurs et des plasticiens.
Les élèves vont côtoyer la compagnie « Col’Jam » et leur chorégraphe, Wajdi Gagui, ainsi que la compagnie des objets perdus et son Directeur artistique Jeranium, lors de la mise en places d’ateliers sur les mois de février et mars puis une semaine entière en avril/mai au sein de l’école. Les deux compagnies seront en résidence à l’espace Rachel Foglia et les élèves assisteront à une représentation fin juin. Ils pourront ainsi découvrir l’atmosphère de création des artistes et échanger avec les membres de la compagnie.

Ce projet fédérateur est en lien avec la résidence « Des territoires à jouer et à Danser » menée par l’association meusienne Vu D’un Oeuf sur le territoire du Grand Est. La Maison d’Elsa/Cie du Jarnisy est partenaire pour 2024 avec la création proposée à l’espace Foglia en juin 2024. Cette création réunira 5 artistes dont deux seront les artistes de ce projet fédérateur. Les enfants assisteront donc naturellement à la création à l’espace Foglia. Une présentation de fin de projet est envisagée.

3 – Note d’intention artistique

Le geste…

Le travail de la danse improvisée est une porte pour convoquer tout ce qui fait notre identité, pour aller à sa rencontre, pour lui permettre de s’exprimer, mais également lui permettre de se vivre dans l’instant c’est-à-dire avec et dans son environnement.

Cet outil pédagogique est exceptionnel, il a l’immense intérêt de s’adresser à tous, s’il est mené pour l’exploration du corps avec le souci du plaisir de se mettre en mouvement en respectant les spécificités de chacun. La danse dessine des traces dans l’espace. Elle permet aussi de mesurer son corps à l’espace et de prendre la mesure d’un espace très vaste à l’échelle des enfants. Il y est à la fois question d’attention, de mobilité, d’immobilité d’espace et de regard.
Et le Faire…
En fonction du groupe nous passons d’abord un moment à découvrir les médiums eux-mêmes : la création de couleurs (peinture), le format, le support, l’expérience de différentes techniques (acrylique, fusain, encre de chine, pastels…). Après cette familiarisation, c’est plutôt des consignes et un cadre qui vont permettre à l’enfant, dans la confiance, de développer lui-même son potentiel créatif et affiner ses goûts artistiques. Nous prendrons soin d’intégrer les notions de respect, d’écoute, de patience, de confiance en soi et en l’autre, d’accroître la concentration et l’aptitude à être présents, d’affiner les sens et développer le sens kinesthésique, d’apprendre comment mieux collaborer avec autrui, de plonger le groupe dans un univers porteur d’imagination et de création.

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